DAVID CORENSWET - LANCELOT MONROE

Sam 23 Sep 2023 - 15:53

Lancelot "Lance" Monroe

If she's here, it's crystal clear ; I'm where I'm meant to go
:copyright: Tangled (OST) / I see the light

TW : racisme ; infidélité ; misogynie ; maladie ; mention : avortement

never trust or love a wild thing.

âge ~ La trentaine tout juste sonnée, il est passé dans la décade supérieure sans trop y prêter attention, le cœur et une partie de l'esprit captifs depuis cinq ans en arrière ; pour Monroe le temps à continué de se dérouler avec la sensation d'être comme cristallisé autour de quelques flocons. date et lieu de naissance ~ Né un 21 décembre, au beau milieu d'une tempête hivernale qui transforma New York en boule à neige géante. A quelques jours près, si on en croit la légende, il aurait porté le nom de Jésus, plutôt que celui d'un chevalier. (Et quelques milliers de kilomètres et millénaires près aussi.) nationalité ~ Américaine. Produit de générations revendiquant ces terres comme les leurs, après que le premier d'entre eux ait posé le pied de l'autre côté de l'océan à l'accostage du Mayflower. Difficile pour lui de comprendre en quoi sa famille est plus américaine que les autres quand on y vante encore l'histoire et le sang de l'ancêtre anglais dissident fuyant son pays mais dont leur branche familiale ne porte plus le nom depuis longtemps. Ou encore l'héritage de quelques distilleurs de whisky de contrebande débarqués d'Ecosse. Mais c'est ainsi, ils sont blancs, riches et protestants, l'Amérique est à eux puisqu'ils descendent des pères fondateurs. métier ~ Médecin, spécialisé en pédiatrie. L'internat qui aurait du suivre ses études de médecines dans un hôpital tout aussi prestigieux que l'université qu'il a fréquentée s'est fait loin du luxe, pourtant. L'Egypte et les quartiers pauvres du Caire, d'abord. Ensuite, l'Afrique du Sud, à Soweto, interminable champ de taule et de misère. Puis les Caraïbes, loin des hôtels de prestige et des lagons ; du côté coloré, dans tous les sens du terme : Cuba, Haïti et sa voisine, la République Dominicaine, la Jamaïque et Porto Rico. Diplômé depuis 2 ans dans quelques mois, il a pourtant sans doute plus de métier que pas mal de ses anciens camarades étudiants, qui mépriseraient la 'médecine de brousse' apprise dans ces coins où il fallait faire l'impossible avec trois fois rien pour soigner, apaiser et sauver autrui. orientation sexuelle ~ Le curseur d'attraction se place indifféremment du genre pour lui. Bien entendu, sa famille ne l'envisage pas autrement qu'hétérosexuel. Que pourrait il être d'autre ? Pas le genre de sujet sur lequel on lui a demandé son avis ou qui viendrait sur la table aux repas de famille. Petit, il était même persuadé d'avoir été amené dans le traineau du Père Noël, tant il n'imaginait pas un instant l'existence des relations sexuelles à travers la froide distance physique constamment affichée par ses parents. statut civil ~ Célibataire ; pas le temps de penser vraiment à autre chose, ni à quelqu'un d'autre. La belle et bonne excuse du boulot comme paravent d'un cœur qui à manqué un rendez-vous bien trop important. statut monétaire ~ Si vous le voyiez un peu mieux rasé et avec une coupe plus courte que celle qu'il arbore depuis son récent retour à New York, vous sauriez que ce n'est pas l'argent le souci, dans sa vie. Ou si, mais pas parce que les dollars manquent sur le compte en banque ni dans l'héritage à venir. groupe ~ the soul on fire.

all night long slow down the song

(Once Upon A Time) ...in New York City, naquit le fils ainé d'une famille fortunée. Successeur désigné d'un père à la tête d'un fond spéculatif, aussi barbant que florissant, et premier enfant d'une mère architecte d'intérieur. D'elle, il a reçu un don pour le dessin et de lui, a hérité un patronyme à rallonge, avec plus de prénoms alambiqués qu'il ne peut en citer sans reprendre son souffle. L'un deux étant Ebenezer, prénom de l'aïeul pionnier de la bourse qui fit gonfler le bas de laine familial pendant la bulle spéculative des années 20 et eut le nez de protéger ses billes avant le jeudi noir de 1929, précipitant sûrement ainsi la chute volontaire de pas mal de gens par les fenêtres des buildings pour sauver son empire de billets verts. Si Lance n'a rien d'un Scrooge, il vit tout de même avec son propre spectre de Noël. Fantôme aux yeux sombres incroyablement doux et au sourire lumineux, tournoyant sur la glace dans une pluie de flocons. La mélodie cristalline de son rire résonne encore dans la boîte à musique de son esprit.

(Dirty Little Secrets) Deux ans plus tard, un frère cadet suivit le plus grand (en âge comme en taille, même si Lance tente de son mieux de passer inaperçu avec son mètre quatre vingt treize). Arthur, le bien nommé, puisqu'il est en passe de devenir le futur roi de l'empire Monroe, l'aîné ayant préféré la médecine à la finance. Et si on y gagne bien sa vie, ce n'est pas à coups d'ordonnances qu'on achète et revend des actions, quand bien même les titres pharmaceutiques sont parmi ceux qui rapportent le plus de pognon. Trahison, pour le père qui avait tracé la route de l'aîné dès le premier cri poussé. Ils ne s'entendent plus tous les deux, depuis l'entrée de Lancelot à l'école de médecine. Encore moins après que son rejeton à été parcourir les coins crasseux du globe et se mêler de soigner la plèbe. Non qu'ils aient jamais été très proches de toute façon mais depuis, le climat entre eux est aussi glacial que les terres polaires. Peut-être que le réchauffement de la planète aura un effet sur eux comme c'est le cas sur le permafrost, qui sait.

La seule personne dont il se sent proche dans cette famille est celle qui a contribué à ce que père et fils se détournent l'un de l'autre, en entrant dans la vie de Lance : sa demi-soeur. La première fois qu'il a entendu parler d'elle, c'est quand la mère de la jeune femme a pris son courage à bras le corps pour venir frapper chez eux. Lui n'a pas vu la femme, ce jour là, le paternel s'étant hâté de la faire entrer dans son bureau. Mais il a écouté aux portes, piqué par la curiosité en entendant les éclats de voix furieux de l'homme aux nerfs d'aciers. D'ordinaire, il montrait si peu de sentiments que de temps en temps, tout môme, Lance enfoncait son index dans la peau du visage paternel pour vérifier que ce n'était pas un robot. Une fois ou deux, il s'est laissé aller à la pincer ou la tirer mais le regard assassin du père l'a dissuadé de recommencer. Ce qui se disait derrière cette porte de bois laqué, il ne l'a pas compris tout de suite. Des phrases amères et violentes comme 'ta bâtarde, tu aurais du l'avorter'. Un mot aussi, sentence terrible: leucémie. D'autres poésies dans ce genre ont été crachées de part et d'autre. L'espion s'est éclipsé dès que les cris ont été remplacés par des bruits de pas signifiant que les adversaires allaient sortir du bureau. Le père n'a pas décroché un mot ou presque pendant trois jours, après cette entrevue. Encore plus absent que d'habitude, il ne passait qu'en coup de vent pour se doucher et changer de costume. Puis il a convoqué son fils dans le même bureau pour lui parler d'un contrat important. Qui allait, sans qu'aucun des deux s'en doute, poser les fondations de sa vocation de médecin.

Les termes étaient clairs et tranchèrent comme un coup de couteau dans ce que le fils avait encore d'estime et de confiance envers son père, à mesure que le maître expliquait ce qu'il en était: Lance se soumettrait à une simple opération pour prélever de la moelle osseuse dans son bassin. De leur côté, la métisse souffreteuse et sa diablesse de mère retourneraient dans le Bronx en renonçant à toute prétention de reconnaissance, financière comme morale, de la part de Monroe père. Oui, il avait trompé son épouse, et alors ? C'était son droit, en tant qu'homme. En tant que propriétaire de tout ce qui 'meublait' sa maison, femme et enfants inclus. Blême, le fils se plia pour ce qui serait une des dernières fois à l'implacable volonté du père. Il avait bien sûr reçu l'ordre de ne jamais revoir la sœur illégitime, une fois que la vie lui aurait été rendue, greffe à l'appui.

Ordre qu'ils se sont empressés de contourner, les gamins, continuant à se voir pendant toute la dernière année de lycée de Lance. Des visites à l'hôpital de plus en plus fréquentes au chevet de sa sœur ont forgé un lien aussi naturel que celui du sang partagé et à la fois, tellement plus fort qu'une simple affaire biologique. Aussi rapidement qu'ils se sont attachés l'un à l'autre, lui a décidé de plaquer les études de finances qu'il devait entamer l'année suivante pour s'inscrire en médecine, à Columbia.

(Once upon a december) Parenthèse enchantée, une veille de Noël, en compagnie d'une princesse chaussées de patins. Elle était tout sauf une reine de glace. Lui était venu là pour oublier un énième rencard arrangé avec une héritière aussi insupportable et vaine que les demi-sœurs poison de Cendrillon. Il avait laissé derrière lui Anastasie, ou Javotte, il ne savait plus trop à laquelle des deux la pimbêche de l'Upper East Side lui faisait le plus penser, venu patiner pour se vider l'esprit. C'est le cœur qui s'est trouvé rempli tout d'un coup, d'une façon aussi enivrante qu'inexplicable, quand son regard à croisé celui de Nahéma ; que le rose à coloré ses joues à elle avant de se transférer aux siennes, quand ils se sont pris la main pour s'élancer sur la glace. Peut-être qu'elle a cru que ses joues rougies à lui, c'était le froid qui mordait leurs peaux alors qu'il ne ressentait rien d'autre que la chaleur qu'elle faisait naitre en lui à chaque rire ; à chaque regards prolongés dans un silence troublé seulement par le bruit des patins glissant sur la surface gelée sous leurs pieds. Un instant de vérité, dans tous les sens du terme. Un instant vrai, spontané, loin des échanges et des sourires factices du début de soirée. Loin de la fausseté, de la duplicité et du vice marquant la plupart des rencontres et des relations dans le milieu où il est né. Quand ils dansaient tous les deux sur la glace et qu'elle lui souriait, il se sentait presque voler. Pour sûr, son cœur l'était, volé. Emporté par un miracle dont il ne connaissait que la capacité à tout illuminer autour d'elle. Un visage et un prénoms auxquels il n'a cessé de penser depuis cette nuit là. A l'année prochaine. Ils se l'étaient murmuré, après un premier baiser d'au revoir, tendre comme son sourire ; vertigineux comme leurs pirouettes sur la glace. Espoir fragile mué en promesse tenue, les années suivantes. Malgré la conscience que sa famille n'accepterait jamais cette princesse là, Lance est revenu chaque année pour leurs retrouvailles. Jusqu'au rendez-vous manqué de Noël dernier.

(In these wild uncharted waters) La dernière année de médecine avant l'internat s'achève, marquée par la rencontre avec Nahéma. Et par une autre dispute dans ce foutu bureau. Quand le père lui annonce qu'il a assez tardé et qu'il va falloir trouver à se fiancer rapidement, le refus est cinglant. C'est hors de question. Hors de question de fréquenter qui que ce soit, comme de lui parler de ce qui motive sa rébellion. La porte du bureau claque à la fin de la dispute, et celle de la maison, le soir même. Il n'y remettra presque plus les pieds pendant quatre ans, ne quittant l'Afrique et les îles caribéennes que pour une seule occasion: les fêtes de Noël. Où en plus de retrouver la sirène de la glace, il en profite pour continuer de voir sa demi-sœur en cachette. Elle seule est au courant de cette nuit unique de l'année, partagée chaque fois avec la belle.

Le reste du temps, c'est dans la poussière des rues du Caire ou du ghetto de Soweto qu'il le passe, à soigner ceux que la médecine à abandonnés. Trop pauvres et trop isolés pour espérer les bons soins de ceux qui ont pourtant prêté serment de faire passer les patients avant l'argent. La première année d'internat est rude, comme la vie des gens à qui il dédie la sienne, mais il s'accroche. Pour devenir un bon médecin. Pour devenir un homme de bien, que soit avec ou sans sa blouse. Être l'inverse de son père. Il se démène pour ça et pour ses patients. N'économise ni les heures ni sa sueur pour gagner la confiance des gens ; qu'on ne le prenne plus pour le blanc venu se mêler aux peaux noires et dorées pour faire bien sur le CV. Gagner leur amitié même, souvent. C'est venu assez vite, à force de partager leur quotidien. De s'asseoir à même le sol avec eux sans montrer de peur de tâcher ses vêtements, de manger avec les locaux dans les mêmes gargottes, y boire le thé ou le café en jouant aux cartes ou à des jeux du coin, enchainant des parties où il se faisait plumer aussi volontiers que parce qu'il n'y connaissait rien. Apprendre la langue, en même temps que l'art de la guerre contre le mal qui rongeait les corps et parfois les esprits. Petit à petit il parle pas mal arabe, puis se débrouille dans les dialectes d'Afrique du Sud, trouve tous les moyens de communiquer avec les autres. Pour leur montrer qu'il est là pour eux, pas pour son ego.

Puis c'est Cuba, Puerto Rico et enfin, Haïti et la République Dominicaine. Les paysages sont différents mais l'injustice et la détresse sont les mêmes. Peut-être un peu plus faciles à encaisser avec toujours, dans un coin de la tête, la patinoire et celle qu'il y rejoint chaque hiver. Lumière de Noël, ange à la peau mate, comme les hommes, femmes et enfants qu'il soigne sans prendre de congés, en dehors de cette période où il rentre la retrouver. Le cœur entre deux océans, il se plonge dans le travail et ne s'autorise de respiration qu'une fois l'an. Alors il y tient encore plus. A elle. A ce moment. A ces baisers qui ont le goût de chocolat chaud et de la menthe poivrée des éclats de sucre d'orge parsemé sur la crème fouettée qui fond dans la boisson partagée. A l'idée de tenir sa promesse, en étant là pour lui tenir la main et valser entre les flocons, juchés sur leurs patins.

(Come find me again) Mais un minuscule, un microscopique parasite l'a empêché d'honorer la promesse tacite jusque là renouvelée. Malaria était le nom du vilain qui sonna la fin au conte de fée, en mettant le docteur à terre. Même sans avoir une tête de méchants Disney, le moustique qui l'avait piqué et le parasite qui se multipliait dans son sang l'enfermèrent une semaine dans un semi coma, entre poussées de fièvre incandescentes, douleurs atroces, sueurs froides et tremblements. Une semaine à délirer par moments. A la réclamer, dans une conscience brumeuse que le temps lui, qu'elle lui échappait en même temps qu'il luttait pour sa vie. Il n'a réalisé qu'une fois guérit, épuisé sur un lit de camp, que minuit avait sonné sans qu'il soit auprès d'elle pour la veillle de Noël. Sans qu'il ait pu l'avertir. Puis la longue convalescence. La colère de se sentir à bout de forces après quelques pas attisée par la frustration de ne pas pouvoir la contacter pour au moins s'expliquer et s'excuser. C'était foutu, jusqu'à l'année suivante. Si ce n'était pas à jamais.

Il est tout de même rentré, il y a quelques mois de ça. Avec en tête l'idée de retourner tout New York, de la plus petite ruelle au moindre recoin des réseaux sociaux pour la trouver, sans attendre le prochain Noël. Il fallait au moins lui dire pourquoi il n'était pas venu.

En attendant que ce miracle se produise, peut-être, Lance a pris un poste dans un hôpital public de la ville, provoquant une fois de plus la colère paternelle. Trahison, disgrâce, l'esprit du mal est marqué sur sa face, disent les yeux du père quand ils se posent sur lui, à l'occasion. Quelle tête il ferait, le pater, s'il savait que son fils à rejoint il y a quelques temps l'équipe de la clinique clandestine du Bronx ? Sans doute qu'il en ferait une attaque et parfois, aussi bon cœur qu'il ait le chevalier, il se dit que ça ne serait peut-être pas plus mal pour lui – et le reste du monde – si le dragon s'envolait en fumée. Peu importe comment.

Il n'empêche qu'il ne va pas pouvoir éviter encore longtemps de replonger dans le sordide bain du beau monde, quand bien même tout ce qu'il souhaite, c'est chausser des patins et oublier cet univers. Lui aussi a reçu l'invitation au bal d'Halloween. Il ira, protégeant derrière l'écran de ses obligations un précieux secret : l'espoir de recroiser la princesse pendant ce bal costumé.

Narrateur:

(Bazar du Nil et d'ailleurs) A toujours sur lui un carnet à croquis, qui lui sert à s'occuper les doigts dans les taxis, à moins fumer ou juste à matérialiser ses pensées sans le carcan des mots, grâce à des traits de crayons ou de pinceaux. * A pratiqué le hockey sur glace jusqu'à la fin du lycée, ce qui explique qu'il ne se soit pas lamentablement vautré devant Nahéma à la patinoire. Encore sportif, c'est plutôt vers le footing fétiche des New Yorkais, la boxe et la natation, en eau glacée en particulier, qu'il se tourne pour garder la forme et les formes. * Il a une sainte horreur des soirées mondaines mais le dissimule très bien, éducation bourgeoise oblige. En revanche, vous l'entendrez peut-être baragouiner tout bas des trucs dans une langue exotique ou l'autre et si c'est le cas, il y a fort à parier qu'il est en train de résumer en un mot peu élégant mais indécryptable que l'une ou l'autre lui tape sur les nerfs. Pratique, les insultes apprises en arabe ou en dialectes africains, pour gossip sans que les concernés ne pigent rien. * De ses séjours à l'étranger, il rapportait toujours quelque chose de spécial à Nahéma, au moment de Noël. D'Egypte, un scarabée sculpté dans du lapis lazuli, symbole du soleil et couleur de ciel nocturne piqué d'étoiles. De Cuba, un collier de perles bleus et blanches, talisman protecteur lié à Yemaya, la déesse qui règne sur l'océan dans les traditions de la Santeria. Il a ramené d'autres breloques des divers endroits où il est resté et porte toujours sur lui celle qu'il n'a pas pu lui donner le Noël manqué. * Il a une cicatrice sur la hanche gauche, trace de la ponction de moelle osseuse faite il y a des années. Et quelques autres récoltées à l'étranger. * En revenant à New York, il a adopté une chienne dans un refuge, nommée Lady, parce que ses longues oreilles au poil frisé rappellent la belle du clochard de Disney. Lady Marmelade, de son nom complet. Après son adoption, il a décidé de s'impliquer au refuge, autant en donnant de l'argent qu'en donnant de son temps. Il y est donc bénévole et famille d'accueil, à l'occasion, depuis quelques mois.

cause we're ready for the fame.

/** Afin de faciliter l'intégration de tous les membres et notamment des nouveaux, nous vous demanderons dorénavant de rédiger au minimum 2 liens (vous pouvez en mettre plus bien sûr) que vous pourrez proposer aux membres déjà présents. De cette manière, il vous sera possible de vous lier à eux dès le commencement et d'avoir de quoi inspirer les autres dans la fiche de liens. (paragraphe à supprimer) **/

(LA PRINCESSE AU PETIT POIS) Demi-sœur, plus jeune de quelques années, jolie métisse née d'une relation extra conjugale du père avec une des employées de maison. Frère et sœur se sont rencontrés pour la première fois à l'hôpital, à l'époque du lycée. Sur ordre de leur père, Lance a donné la moelle osseuse nécessaire à sa greffe à condition que sa mère et elle ne cherchent plus jamais à contacter la famille Monroe. Lance et elle n'ont pas respecté cette part du contrat, tissant un lien fort et profond en continuant de se voir derrière le dos de leurs parents. Il ferait n'importe quoi pour sa petite sœur, bien plus que pour son frère légitime, et elle connait tous ses petits et grands secrets. Ainsi que bien d'autres sur la jeunesse dorée de New York et sa jet-set. Parfois, il se demande si ce n'est pas elle qui se cache derrière The Cosmo, avec l'envie de se venger du monde auquel appartient ce père qui n'a jamais eu d'égards pour elle, hors du moment où il a pu s'en servir pour tenter d'étouffer à jamais le secret de sa paternité. Habitante du Bronx, c'est elle qui lui a parlé de la clinique clandestine et l'a poussé à leur proposer ses services.

(A TALE OF TWO CITIES) Connaissances, positives, négatives ou entre les deux, faites au fil des années. Dans le gratin new-yorkais, ils peuvent même se connaitre depuis gamins. En dehors, s'être rencontrés à l'étranger, les trois dernières années, si vous avez fréquenté un des pays où Lance à fait son internat de médecine ou n'importe où ailleurs dans la ville. Ca peut aussi être des patient.e.s ou des membres du personnel de l'hôpital public où il est pédiatre ou de la clinique clandestine du Bronx. Open aux gens de tous horizons et milieu en somme. Venez comme vous êtes et même avec des idées farfelues. (Surtout avec des idées farfelues.)

cause we're ready for the fame.

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